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L’intention de la mise en place de l’industrie d’armement dans cette région a été née dans les années 1921-1922, sur la base des expériences des puissances militaires des années 1914-1920. À cette époque-là, le nom « triangle de sécurité » est apparu afin de désigner le terrain étant hors de la portée de l’aviation allemande et soviétique.

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Lors de la réalisation du projet, ce nom est devenu obsolète en raison de l’augmentation significative de l’étendue du champ d’action des avions. En outre, cette région se caractérisait par un considérable surpeuplement agricole et un chômage, donc cette investissement représentait une opportunité de développer ces terrains. Au début, COP devait être localisé uniquement ici, à savoir sur les terrains les plus éloignés de la frontière avec l’Allemagne et l’Union soviétique, dans l’interfluve de rivières San et Vistule et au sud protégés par la chaîne des Carpates. Cependant, la zone de COP a été ensuite étendue aux terrains adjacents des voïvodies de l’époque, à savoir voïvodies de : Kielce, Lublin, Lwów et Cracovie.

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La Région Industrielle Centrale (ci-après COP) couvrait les territoires des voïvodies actuelles, à savoir voïvodies de Sainte-Croix, Basses-Carpartes, Lublin, Petite-Pologne et en partie la voïvodie de Mazovie (Radom).  Conformément aux besoins relatifs à la défense nationale, les plans consistaient à construire de nouveaux établissements de l’industrie d’armement ou à moderniser ceux qui existaient déjà. Les investissements de COP ont été suivis par le développement de l’infrastructure de communication et de l’énergie.

COP couvrait plus de 15% du territoire national, habité par 18% de la population. Au total, la superficie de ce territoire équivalait à environ 60 000 km² et comprenait plus de 5,6 millions de la population (93 personnes pour km²), dont plus de 80% étaient des habitants de villages pauvres et surpeuplés. Dans cette région, le surpeuplement agricole était particulièrement visible  et le surplus de la main d’œuvre (chômage caché) a été estimé à 500 000 – 700 000 personnes. COP couvrait les territoires des voïvodies suivantes : le sud de la voïvodie de Kielce, l’est de la voïvodie de Cracovie, l’ouest de la voïvodie de Lublin et de Lwów.  Il s’agissait, pour la grande majorité, des terres agricoles épuisées, des exploitations stériles et surpeuplées, dites « naines » (dont la superficie ne dépasse pas 2 hectares) et « petites » (dont la superficie est comprise entre 2 et 5 hectares), lesquelles ne garantissent pas la subsistance des agriculteurs (à part la région de Lublin). 

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COP a été divisé en trois régions :

  • A – industrie de matières premières : région de Kielce,

  • B – approvisionnement : région de Lublin,

  • C – industrie de transformation : région de Sandomierz.

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Les différents régions de COP étaient complémentaires. La région de Kielce, riche en minerais, devait constituer une ressource de matières premières; la région de Lublin – une ressource de la production agricole, tandis que la région de Sandomierz – une ressource énergétique (le pétrole, le gaz naturel et les centrales hydroélectriques). La plus importante partie était située dans l’interfluve de rivières Vistule et San avec le centre à Sandomierz. Cette région, située à la frontière de la Pologne A et B a été en fait assimilée avec toute la région en raison du nombre élevé des établissements industriels.

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En 1939, a été envisagée la création de « la voïvodie COP » - la voïvodie de Sandomierz, et à l’intérieur de ses frontières devaient se trouvaient, entre autres, Kielce, Rzeszów et Radom.     

Localisation de COP

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